Après le script vient le temps du storyboard. Une étape non-indispensable, il est vrai, mais fortement conseillée.
Le storyboard, c’est avant tout pouvoir se projeter. Se projeter dans la mise en image du script, dans les mouvements et les animations de la vidéo motion design. Ce document permet de valider ce qui sera par la suite animé, il fait donc office de référence pour le reste du projet.
» Alors, pour faire un bon storyboard axé motion design, suivez ce guide :
Ce que doit contenir mon storyboard (checklist).
Quelle forme doit revêtir mon storyboard ?
Quelles étapes pour produire ce dernier ?
Tips & astuces.
👉 Ce que doit contenir mon storyboard (checklist) :
Il est toujours bon, avant même de commencer quoi que ce soit, de savoir ce que l’on doit faire. Penser en amont, c’est gagner du temps en aval. Pour cela, un bon storyboard motion design doit contenir des éléments essentiels et des éléments bonus, si vous souhaitez être encore plus précis. C’est parti !
Indispensable :
Le titre et le numéro de la version du storyboard.
Les numéros de pages du document.
La durée globale estimée de la vidéo.
Les cases aux bonnes proportions pour y incorporer les écrans.
Les images/écrans représentant ce que sera la vidéo plus tard.
Une zone de texte pour écrire les indications de ce qui se passe à l’écran.
Une zone de texte pour écrire la voix off associée (si voix off).
Bonus :
Le numéro de la scène sur chaque case.
Le numéro du plan de la case.
La durée du plan.
Quelle forme doit revêtir mon storyboard :
Tant que le contenu y est, vous êtes plus libre dans la forme que vous souhaitez donner à votre storyboard. Vous pouvez décider d’avoir un écran par page et de faire un storyboard slide par slide, ou bien, des mettre plusieurs écrans sur la même page pour avoir un storyboard plus compact.
Par convention, le storyboard représente plusieurs cases par pages. Avec mes années d’expérience, je vous recommande six cases par page afin d’avoir une page harmonieuse et lisible tout en n’ayant pas de cases trop petites pour être visibles.
Quelles étapes pour produire ce dernier :
Maintenant que les bases sont acquises, il va falloir le produire ce fameux storyboard !
Pour ne rien oublier et être efficace, je vous propose ma méthodologie, que j’applique pour créer de bons storyboards.
Le script :
Relire le script pour se réimprégner de ce dernier puis le découper en scènes afin d’avoir une première idée du séquençage de la vidéo.
Les recherches :
L’inspiration ne sort pas du chapeau. Au commencement sont les recherches, de vidéos, de visuels, de transitions, de couleurs, bref de tout ce qui peut vous nourrir pour votre création.
Papier et crayon :
Sur un carnet, j’effectue une première esquisse du storyboard, en imaginant les transitions, les mouvements, les rythmes, les scènes-clés.
Peaufiner :
Je peaufine et effectue plusieurs versions, en itération, afin d’affiner mes idées et la cohérence de la vidéo.
Laisser le temps au temps :
Rien ne sert de courir, il faut dormir. Dormir sur ses idées pour les laisser grandir. Prendre le temps de laisser de côté son travail permet, en tâche de fond dans notre cerveau, de développer nos idées. C’est une étape cruciale !
Digitaliser :
Une fois le storyboard papier assez abouti, il est temps de le tester graphiquement sur ordinateur. Chercher, s’inspirer à nouveau afin de trouver le design qui convient à la vidéo.
Dormir et réitérer :
Laisser reposer et itérer est la base de la création. Ne faut-il pas passer plusieurs couches pour avoir une belle peinture ? Ne faut-il pas attendre que la couche précédente seiche pour passer la suivante ? Alors on recommence les étapes jusqu’à satisfaction.
Mettre en forme le storyboard :
Il est temps de monter le fichier du storyboard en assemblant les différents éléments (Images, indication, etc.) pour avoir le document final.
👉 Tips & Astuces :
Quelques conseils qui flottent ici et là pour parfaire votre storyboard :
- Réaliser vos designs définitifs sur vos écrans de storyboard, cela permet de mieux se projeter et de valider la direction artistique avant l’étape d’animation.
- Ajouter quelques écrans « pleine page » après votre storyboard pour que votre design soit mis en avant. Si vous avez un beau design, c’est l’effet waouh garanti pour terminer votre présentation !
- Créez-vous un document storyboard template que vous n’aurez plus qu’à remplir pour optimiser votre temps futur !
- Brander votre document à votre image. Vous êtes professionnel, vous devez donc paraître professionnel.
Pour conclure :
Créer un storyboard orienté motion design en suivant ces quelques astuces et méthodologie est donc accessible à toustes. Ce qui fera la différence cependant sera la qualité des écrans, du graphisme, des transitions et de la réflexion apportée au storyboard. Cette différence est bien souvent uniquement possible grâce aux professionnels du métier.
» Ainsi, je serais ravi de vous apporter mon expertise pour vous accompagner dans la réalisation de votre vidéo motion design.